Lundi 20 mars inaugurait la semaine de la poésie et son cortège de rencontres, d'échanges entre lecteurs, amateurs de poésie et poètes mais aussi entre élèves et poètes !

L’association La Semaine de la poésie, basée en Auvergne, est une création originale de Jean-Pierre Siméon, aujourd’hui Président d’honneur de l’association et directeur artistique du Printemps des Poètes. Thierry Renard, l'actuel président, nous a fait l'honneur de sa présence.

Cette année encore, nous avons eu le plaisir daccueillir deux poètes : Sofia Queiros et Thierry Renard.

Cette rencontre a concerné trois classes, une de cinquième et deux de quatrième.

Lundi, le bal poétique a été ouvert par Sofia Queiros : récitations de poèmes, échanges et atelier d'écriture étaient à l'honneur. Ce fut l'ocasion pour les élèves de quatrième de découvrir ce que sont les "cadavres exquis" et d'en réaliser !

En voici quelques morceaux non choisis !

"La joie escalade le joli lys élaboré.

La peur réfléchit avec les végétaux drastiques.

La liberté digère les roses ardentes.

L'amour emprunte les braves trèfles à quatre feuilles.

La joie nage dans un citronnier brillant."

Mercredi, le collège accueillait à son tour Thierry Renard pour deux heures. 

Une première heure en face à face avec des élèves de cinquième. Ils ont accueilli le poète en lui lisant leur " portrait  chinois  de la poésie". Ils ont proposé ensuite au poète de se prêter au même exercice, sans filet, à la volée ! Thierry Renard s'y est prêté bien volontiers, avec beaucoup de générosité et d'humour. S'en est suivi  un échange autour de trois de ses poèmes : chaque poème était l'occasion d'une question sur le rôle du poète et de la poèsie, de la difficulté d'écrire et de trouver les mots...

L'heure suivante, les élèves de quatrième s'essayaient à un exercice différent avec le poète. Ecrire !

Thierry Renard leur a donné un vers de début et un vers de fin, issus de son recueil "La nuit est injuste", puis leur a demandé d'imaginer l'entre-deux ! 

Beaucoup d'application, de surprise aussi pour les élèves, qui se rendaient compte qu'en définitive, ils avaient eux aussi beaucoup à dire et à partager !